
C'est un document que l'on peut consulter sur le site internet du " Centre National des Arts du Cirque ". On y voit donc Th. et J. Loyal dans un numéro de trapèze volant. Extrait: " En parlant des " Merveilles gymnastiques " des Frères Loyal, les chroniqueurs de l'époque évoquent Théodore et Alexandre, qu'on appelle Picote, mais le " J " de l'ffiche désigne peut-être Arsène-Joseph, deuxième frère de Théodore. Les Frères Loyal suivent très vite la trace de Jules Léotard, tant par la façon de voltiger de bâton à bâton que par l'emploi du " plancher volant " pas encore remplacé par le filet. Ils tentent de se distinguer par leur " terrible saut périlleux aérien " de dix-sept mètres de hauteur et développé sur une longueur de vingt mètres. Ils représentent la troisième génération de la fameuse dynastie d'écuyers et maîtres de manège fondée par Blondin Loyal. Ce dernier, né Anselme-Pierre Loyal (1753-1826), fut d'abord sellier-bourrelier chez Antonio Franconi à Lyon, puis équilibriste sur échelles, vant de créer son propre cirque équestre."....
Alors, chez " Rancy " en 1873, étaient-ce Théodore et Arsène-Joseph ou bien Théodore et Alexandre qui effectuaient la course aux trapèzes ? Eh bien, ce n'était ni l'un ni l'autre en réalité. Il s'agissait plutôt de Théodore et Justin Loyal.... C'était donc ce dernier le fameux " J " du document du " CNAC ". Autre fils de Joseph Lami Loyal, Justin, dans le même spectacle " rancynien ", s'incorporait aussi avec son frère Théodore, à la troupe de sauteurs-maison tout en réalisant une entrée comique....
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